L’Union Professionnelle Artisanale d’Ille et Vilaine a tenu son Assemblée générale le 6 juillet dernier.

L’occasion pour cette organisation professionnelle de rappeler sa vigilance sur la loi sur la pénibilité, et son combat contre les concurrences déloyales pour les artisans et commerçants.

L’UPA 35  représente 14 000 entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité en Ille et Vilaine, via la CAPEB pour le bâtiment, la CGAD pour les métiers de bouche, et la CNAMS pour les métiers de service et fabrication. Lors de son assemblée générale le 6 juillet dans les locaux de la CAPEB 35 à Cesson Sévigné, l’organisation a rappelé son rôle et ses combats, grâce notamment à sa représentativité dans différentes organisations paritaires, comme l’URSSAF, le conseil des prud’hommes, la CAF, l’UGECAM, le CODESPAR (etc).


Une année mouvementée.
L’UPA s’est fortement mobilisé en décembre 2014, pour « décadenasser l’économie française », bridée par 30 années de lois, s’ajoutant les unes aux autres, et que subissent les artisans et commerçant de proximité. Une  mobilisation qui s’est conclue sur le département par des audiences auprès du préfet d’Ille et Vilaine et des sous-préfets.
L’UPA s’est également investi dans la refonte des dérogations pour l’accueil des mineurs en entreprise.  « Pour la partie apprentissage, et pour l’accueil des mineurs en entreprise, on peut dire que l’on a été écouté par le gouvernement, cela est allé dans le bon sens » indique Didier Desfoux, artisan boulanger et président UPA 35. Quant aux négociations sur les ouvertures dominicales et des jours fériés, le président reste sur ses gardes, « nous avons pris part à ces négociations, c’est nécessaire pour faire entendre la voie des petits commerçants face à la grande distribution. Des accords ont été trouvés, ils sont convenables, mais la Loi Macron offre d’autres possibilités et nous serons vigilants ». 

Concurrence déloyale, et pénibilité.
Les artisans et commerçants doivent faire face de plus en plus à la concurrence déloyale : travail détaché dans le bâtiment, autoentrepreneurs pour les commerces et métier de services notamment. Une problématique qui s’est appliqué aux taxis dernièrement dans leur combat contre la société Uberpop, qui fait que pour une même prestation, certains acteurs économiques ne sont pas soumis aux mêmes règles de TVA et de charges sociales. A cela s’ajoute de nouvelles règles qui vont s’appliquer sur la pénibilité. « Nous sommes très vigilant sur ce compte pénibilité. Que va-t-il encore falloir déclarer chronomètre en main car le travail est considéré comme pénible à partir de 600 ou 900 heures, pour un boucher travaillant dans le froid, pour le maçon qui porte une charge de plus de 15 kg ou pour le coiffeur qui maintient les bras au-dessus des épaules, pour l’instant c’est vraiment le flou ». 
Quant au projet de loi sur le dialogue social, en relecture au Sénat ces 20 et 21 juillet, pour les salariés des TPE (soit de moins de 11 salariés), l’UPA avait proposé que les employeurs et les salariés soient « représentés sous la forme de commissions régionales paritaires, mais pas directement par les syndicats dans les entreprises, ce serait ingérable !» indique Didier Desfoux. Un dispositif qui existe déjà notamment dans l’artisanat.
Pour l’UPA35, l’année 2016 sera également marquée par les élections de Chambres de Métiers et de l’Artisanat.
 

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