En Bretagne, vous êtes 54 000 artisans à pouvoir vous mobiliser du 1er au 14 octobre…
Du 1er au 14 octobre 2016 auront lieu les élections aux Chambres de métiers et de l’artisanat – CMA –. En Bretagne, vous êtes plus de 54 000 chefs d’entreprise artisanale et conjoints inscrits au répertoire des métiers appelés à voter.
Les CMA ont la particularité d’être administrées par et pour des artisans. Même s’il s’agit bien d’établissements publics, les CMA sont d’abord et avant tout dirigées par des collègues artisans. Oublier de voter, c’est renier l’importance de détenir un outil dédié aux entreprises artisanales. C’est aussi semer le doute sur l’utilité de ces établissements publics et à terme affaiblir le secteur de l’artisanat. Or, en dépit de certains avis contraires, les Chambres de métiers et de l’artisanat sont utiles.
De nombreux artisans bretons témoignent du rôle des CMA.
Elles accompagnent les entreprises artisanales au quotidien, développent une offre de services de proximité et forment chaque année dans leurs centres de formation près d’un apprenti sur trois en Bretagne. Elles mènent des opérations de développement local en partenariat avec les autres acteurs de l’économie : Conseil régional, Conseils départementaux, Établissements publics de coopération Intercommunale (EPCI)…
Un taux de participation trop faible à ces élections pourrait conduire les pouvoirs publics à reconsidérer le sort des CMA, avec à la clé une reprise en main directe de ces établissements par la puissance publique, ou encore une fusion des CMA avec les CCI. Dans les deux cas, les artisans perdraient la maîtrise des CMA, tout en continuant à payer la taxe, et l’indépendance du secteur artisanal serait menacée.
Par ailleurs, ne pas voter, c’est prendre le risque de pénaliser directement les entreprises et les ressortissants de l’artisanat. En effet, qu’elle serait la pérennité des entreprises artisanales si l’on supprimait le stage de préparation à l’installation ? Les résultats montrent que le créateur d’entreprise met davantage de chances de réussite de son côté en bénéficiant de ce stage qui est assuré par les CMA. Et qu’adviendrait-il de la formation des apprentis si la gestion des CFA était peu à peu retirée des mains des artisans élus des plus consultées par les pouvoirs publics locaux sur les questions d’urbanisme commercial ? Est-on prêt à abandonner l’économie de proximité au profit des grandes surfaces commerciales ?
Alors faites confiance à l’UPA pour améliorer l’efficacité des CMA, pour préserver à la fois l’identité de l’artisanat et l’indépendance de chaque artisan. Votez et faites votez UPA !
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